Comme le disait à peu près Blondin dans „Le bon, la brute et le truand“ : le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont des tatouages, et ceux qui n’en ont pas. Romain fait définitivement partie de la première.
Photo : Thibault Le Nours
„CERTAINS ÉTAIENT MERDIQUES PARCE QU’À 4 GRAMMES, EN SOIRÉE…“
À quel âge as-tu eu ton premier tatouage ?
17 ans.
C’était quoi ?
Le « CRAMPE » derrière le mollet, ou peut-être le premier tatouage de Bénoliel : COVOLAND sur la cuisse.
Combien tu en as aujourd’hui ?
Peut-être une cinquantaine, quand on aime on ne compte pas !
Il y en a bien un ou deux que tu regrettes, non ?
Je n’ai pas de regret, certains étaient merdiques parce qu’à 4 grammes en soirée… du coup ils ont été recouverts avec des choses plus belles et plus sensées !
Quel est celui que tu aimes le plus ?
Mon « pizza yolo » sur le bide !
„ÇA LEUR AVAIT FAIT DE LA LECTURE !“
Et celui que tu aimes le moins ?
Sur la cuisse, une pelle et une pioche foirées, ça bave… Je vais bientôt le recouvrir.
Sais-tu de quoi est composée l’encre que tu as sous la peau ?
Aucune idée et je ne veux pas savoir !
Les médecins font-ils parfois des réflexions ?
Ils se marrent ! Récemment, pour l’opération de mon genou, ils m’ont dit que ça leur avait fait de la lecture !
Est-ce que tes tatouages provoquent des rencontres, ou parfois des embrouilles ?
Pas d’embrouille mais des rencontres, oui, forcément !
J’imagine que sur la plage, parfois, ça doit faire tourner les têtes…
Oui, mais je les emmerde !
Qu’en disent tes parents ?
Parfois ils adorent, parfois ils détestent, normal, c’est des parents ! Mais depuis que je me suis fait tatouer leur maison et tout mon spot dans le dos, ils kiffent !
Pivot fakie. Photo : Thibault Le Nours
Ce sera quoi le prochain ?
J’aimerais bien me faire un « protect ya neck », un clin d’œil au Wu Tang mais surtout à mon accident des cervicales qui a failli me coûter la vie il y a bientôt trois ans…