LE #18 „LE DÔME“, EN LIGNE

Au cas où vous auriez du temps à perdre et que vous seriez passé à côté du numéro 18 dont le sujet était le Dôme, sorti fin 2016, le voici en version numérique.

AP18_DOME

Si le mot « Dôme » évoque un peu moins un obscur bordel rempli d’hôtesses aux yeux bridés que « le Palais de Tokyo », cela reste un lieu qui attire chaque année des hordes de skaters affamés du monde entier. Et si vous demandez à un Parisien le chemin du « Dôme », il y a toutes les chances pour qu’il vous oriente sur la tombe de Napoléon 1er (sous le Dôme des Invalides) voire vers un resto attrape-touristes dans le 14ème arrondissement. Alors pourquoi « Le Dôme » ?

J’ai posé la question à tout un tas de gens et la seule explication que j’ai pu obtenir, si c’est la bonne, n’est pas aussi énigmatique qu’on l’imagine. Il y aurait un dôme soutenu par les immenses colonnes sur la partie la plus haute de l’édifice (au-dessus des 12 marches). Une explication tellement peu romantique que je ne suis même pas allé vérifier. Je vous invite donc à lever la tête lors de votre prochaine visite au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ou de votre prochaine session sur le trois-plat-trois pour en avoir le cœur net. Ou si vous avez une explication un peu plus palpitante, je suis preneur.

Cela dit, depuis une trentaine d’années que le Dôme est le théâtre de sessions quotidiennes, il y avait quand même quelques trucs à raconter. Alors à défaut d’un roman, voici A Propos #18, à propos du Dôme !

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ERRATUM

Contrairement à ce qui est écrit dans le #18 à la page 43, Flo Marfaing a effectivement habité à Paris, et pas loin du Dôme. Une erreur imprimée à tout jamais sur papier…

floNollie K

Pour tout vous dire, il y aurait dû, ou il y aurait pu, avoir une petite interview de Flo dans ce numéro spécial Dôme, mais j’avoue m’y être pris assez tard, et dans le petit laps de temps qui nous était imparti, Flo de son côté n’était pas vraiment dispo. Alors j’ai écrit cette intro en catastrophe au dernier moment, sans vérifier si Flo avait vécu au Dôme ou pas…

Le mag est sorti et très vite on m’a fait connaître mon erreur. Flo a même fini par me répondre et confirmer : « Quand j’ai débuté le skate j’ai habité à Paris chez mon oncle qui vivait à côté du Trocadéro. Donc pas loin du Dôme. J’y ai beaucoup skaté étant jeune, ça m’a beaucoup influencé plus tard quand je suis revenu à Paris pour filmer pour la Puzzle 13, et pour They don’t give a fuck about us. » En plus donc « des petites visites ponctuelles » que j’avançais dans le mag, Flo skatait déjà au Dôme au début des années 90 : « J’ai vu un gars faire flip sur le gros double set derrière, c’était incroyable à l’époque ! » Était-ce Jacques Bertholon, Martin ou quelqu’un d’autre ? Difficile à dire.

Flo est le roi du Dôme, mais modeste, le titre l’embarrasse un peu. « À mon époque c’était Stephane Larance le boss, moi j’étais encore dans l’apprentissage. Mais pour moi le dernier boss du Dôme, c’est Luy Pa Sin. C’est lui qui a le plus retourné le spot. Il a tout skaté : les ledges, les marches, le haut le curb de la terrasse, bref, c’est à lui que revient le titre. »

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Le vrai roi du Dôme, selon Flo

Ok, Flo, t’es pas le roi, t’es juste le Champion du Monde du Dôme, comme le démontre ce simple calcul mathématique : nollie crooked grind + tous les autres tricks sur les hubbas + FS nollie 180 sur le 3-plat-4 = champion à jamais indétrônable.