A PROPOS DE 2020 – LE BILAN

On ne l’attendait plus. Même notre bien aimé comptable n’y croyait plus. Pourtant il est là, aussi fidèle au rendez-vous qu’un Josimard à HDV le 31 décembre. Voici le fameux bilan annuel, classique résumé d’une année… de merde.

ginwin1601Voilà voilà…

Les JO.
On aurait préféré qu’ils annulent mais ils ont préféré repousser ça à 2021 et ainsi alourdir la facture de 2,3 milliards d’euros, pour un total de 13 milliards, soit presque 1 milliard pour chaque jour de compétition… Enfin bon, le plus choquant dans tout ça, c’est que le skate fasse partie de ce (gros) business et que même des types bien (on en connait) se soient fourvoyés là-dedans. Allez les gars, c’est le moment de laisser tomber, et promis, on oublie tout. Au lieu d’alimenter un système corrompu jusqu’à la moelle, y’a tout un tas d’ONG qui aurait plus besoin de vos compétences…

Les newcomers.
Puisque ce texte est écrit en Français, réduisons le skate au monde francophone pour en faire ressortir les trois types qui auront marqué l’année, selon toute l’équipe d’A Propos, service compta inclus. On retiendra donc, dans le désordre, Robin Fournier, Victor Cascarigny et Amélien Foures, sortis de l’anonymat en 2020 principalement via Instagram, avec des cascades pas banales et le style qui va avec. C’est important, le style.

Le pro.
Malgré le fait qu’il fasse partie de la fameuse « équipe de France de skate » (avant c’était marrant comme concept, mais depuis que ça existe vraiment, ça l’est vachement moins), on l’aime bien quand-même Vincent Milou. Back smith au Dôme ? Done. FS 180 to 50-50 ‘dans l’sens qui t’arranges pas’ à Reuilly Diderot ? Done. De quoi faire oublier son passif de contest-boy. En même temps, vu qu’il n’y a eu aucun contest en 2020… Mais bon, F-SOTY quand-même !

Le mort.
Mourir, c’est rarement une bonne chose. Et ne retenir que Keith Hufangel parmi les milliers de gens qui sont morts dans les mêmes circonstances, c’est un peu con. Pourtant, de tous ceux partis en 2020, c’est bien lui qui manquera le plus au skate. Si vous n’étiez pas familier du personnage, cliquez ICI.

Le come back.
Brandon Turner, 22 ans après Fullfill the dream. Chapeau bas.

La vidéo.
Selon notre pigiste adulé Nicolas Levet (aussi connu sous le sobriquet de « MDV »), la vidéo de l’année serait « The John’s vid ». Et c’est pas comme s’il avait l’habitude de raconter des conneries, MDV !

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Le clash.
Selon pas mal d’abonnés à @aproposskatemag sur Instagram, le clash de l’année aura été celui avec @bigspinpodcast. S’ils le disent, c’est que ça doit être vrai et que malgré le faible taux d’intérêt de cette bagarre virtuelle, il faut croire que ça a marqué les esprits, pour une raison ou pour une autre. Si vous avez raté ça, cliquez ICI et  (et un peu  aussi) pour tenter de comprendre et choisir votre camp !

Le contest.
Finalement, le seul truc bien qui a eu lieu cette année, c’était le Rave hack Challenge. Souvenez-vous, pendant le (premier) confinement : les mecs de Rave avaient réussi à motiver tout le monde à faire du skate sur sa terrasse, du graphisme sur des boards, des zines et je ne sais plus quoi d’autre. Le meilleur contest de 2020, avec le Slappy Challenge bien entendu, un peu tombé à l’eau, ouais…

Bref, il y a sûrement tout un tas de trucs qui auraient mérité un peu plus de lumière, mais peu importe. Le moins on en retiendra, le plus facile à oublier elle sera, cette année 2020 !