A PROPOS DE L’AUTRE JOUR

L’autre jour, je suis allé à une démo Monster. La boisson, pas le magazine. D’ailleurs, tant qu’on en parle, Monster, le magazine, a repris du service sur papier. Au cas où vous êtes né de la dernière pluie, Monster, c’était le plus ancien magazine de skate d’Europe, et peut-être même du monde, je sais plus, avant d’être assassiné par le même éditeur qui a tué Kingpin il y a quelques années (l’équipe était ensuite allée monter Solo). Bref, Monster Magazine est de retour, toujours en allemand, comme à l’époque avec une nouvelle équipe. 

TABLE

Mais ne croyez surtout pas que j’essaye de noyer le poisson. J’assume pleinement le fait d’être allé à une démo Monster, la boisson, qui franchement, n’est pas si dégueulasse. Nan, j’déconne. J’ai jamais goûté, et honnêtement, je n’ai jamais vu personne en boire ailleurs dans dans des vidéos sponsorisées par la marque. Enfin bon, peu importe, le fait est que GT était en ville et que donc, s’il y avait la moindre possibilité de le voir faire un BS air en vrai (chose qui m’a déjà été donnée de voir et qui vaut le détour, croyez-moi) ou même « juste » un FS ollie sur un quarter, il fallait y aller. En bonus y’avait même Ishod, Aurélien, Gabriel Fortunat (blessé) et tout un tas de types incroyables, dont Nyjah, qui avait préféré rester à l’hôtel.

PHONESOTY 2013

Bon j’avoue que je me suis un peu demandé ce que je foutais là au bout d’un moment, sauf que j’avais été commandité par les collègues de chez Solo pour « faire des stories » pour leur Instagram. Donc disons que c’était pour le travail. Soyez sûr que j’étais probablement l’un des plus vieux d’une foule venue récupérer la preuve tangible d’une brève rencontre avec un type célèbre (un selfie ou un autographe) et que même si je suis parfois un peu aigri, usé par quelques décennies à errer sans but dans le monde du skate, voir tous ces types skater en vrai, ça me fait toujours quelque chose.

CASHDaniel Ledermann, Gabriel Fortunat

Par contre, les photos de skate, j’ai arrêté. Au final, je trouve que les photos de ce qu’il se passe avant et après les tricks sont tout aussi intéressantes que les tricks eux-mêmes. Ca raconte même encore plus qu’un hardflip late flip d’Aurélien par-dessus une table de pique-nique vert fluo. Attention, ne cherchez pas quelconque cynisme là-dedans, j’ai rien contre lui, vraiment, j’ai juste du mal à comprendre comment on peut aimer autant le skate tous les deux et être si différents…

AGAG

Au passage, si vous êtes fan d’Aurel ou de La Skateboarderie, n’hésitez pas à m’envoyer des messages de haine sur Instagram, c’est à ça que ça sert apparement. Et pour ceux qui ont eu le courage d’arriver jusqu’au bout de ce texte et qui se demandent où c’était, eh bien figurez-vous que c’était à Munich, à l’endroit même où a lieu la fête de la bière chaque année fin septembre (sans rire). Bref, voilà, je suis allé à une démo Monster l’autre jour.