Le quasi-silence radio de ce site ces derniers jours s’explique en un mot, usité dans le jargon de la presse quotidiennement : le « bouclage ».
Le bouclage, c’est la phase finale de la rédaction d’un magazine. Il peut durer quelques heures, quelques jours ou même quelques semaines et se ponctue par l’envoi des fichiers à l’impression. N’allez cependant pas croire qu’une fois cette phase terminée, vous êtes tiré d’affaire. Car il faut surveiller de plus ou moins près ce que votre imprimeur fait avec vos fichiers. En général, ce dernier vous fait part des petites erreurs que vous avez pu commettre, mais il arrive qu’il en commette lui aussi. Alors il vous fait parvenir un BAT (Bon À Tirer) que vous êtes sensé vérifier minutieusement, et valider ensuite de votre signature. Et c’est seulement une fois cette étape franchie que vous pouvez partir en vacances.
Pour ma part, le bouclage du prochain numéro est à peu près terminé. Reste à corriger les dernières coquilles et à envoyer tout ça à l’imprimeur. Par contre, les articles, les photos, les pubs, tout y est. Mais je dois avouer que ça a été compliqué. Pas tellement plus que d’habitude en y repensant, mais assez pour que ça ait fini par m’empêcher de dormir, à moins que ce soit le café.
Après Nantes, « le sport » et Annecy, le thème du prochain numéro est donc : « la différence/tolérance » (dans le skate, hein…). Vaste sujet. Bon, c’est vrai que j’ai un peu galéré. Alors pour être sûr de ne pas traiter tout ça trop sérieusement, depuis une quinzaine de jours, je baigne dans « La Classe Américaine ». Si vous ne connaissez pas ce flim (oui, ce FLIM), je vous conseille d’arrêter tout ce que vous aviez entrepris pour la journée et cliquer sans plus attendre au milieu de l’image ci-dessous.
Si par contre, comme les trois quarts de mes potes vous connaissez les trois quarts des répliques de ce flim par coeur, alors vous savez dans quel état d’euphorie ce bouclage s’est déroulé. Et je ne vous cache pas que j’ai donc été très inspiré par ce chef-d’oeuvre de piratage cinématographique pour ce numéro. J’espère que ça vous plaira.
Le mag sort aux alentours du 8 mars. Ouais, c’est un peu loin. Alors pour tuer le temps en attendant, je vous invite à visionner « La Classe Américaine » pour la première ou la centième fois, et d’aller vous abonner au mag par ICI. Alors OK, 20 euros, c’est cher pour un magazine gratuit mais bon, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour financer mon addiction aux chips.