A PROPOS DU NUMERO 15 – PAR MDV

On ne l’attendait plus et pourtant elle est là. Voici la fameuse chronique de MDV qui dit tout haut tout ce qu’il a à dire, sans concession ni bonnet d’été. 

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Coucou les petits loups,

attention, aujourd’hui fini la rigolade avec les bouffons en pantalon trop court et bonnet d’été qui arpentent les rues de la capitale tels des chevaliers urbains en quête du Saint Graal. Du balai tous ces clowns, aujourd’hui on va au pays du fun avec le dernier À Propos. Enfin on va goûter aux joies du surf, du rugby et surtout de la peigna cum cum.

On commence par l’édito qui ne mentionne pas Félicien et son tube „cum cum mania“, ni les connards qui déambulent avec un torchon rouge autour du coup et un cerveau aussi creux que le cadavre de leur canette de bière, ni de rugby, ni de surf, ni de la Californie française, ni de tout. Enfin bref, l’édito parle de rien.

La couverture : un vieux crooked sur un ledge de 7 marches tout aussi haut soit-il, c’est digne de 1999, à l’heure où certains font de la soap shoes à El Toro, on commence à avoir beaucoup trop de retard, ou trop d’avance ? (Toujours aucune présence de Félicien le trublion de Loft Story 2.)

Après quelques boniments publicitaires pour des produits tous plus subversifs les uns que les autres (genre des chaussures avec des lacets), on a droit aux photos de type „single“. Comme d’hab‘ une sélection variée de type main courante, désossé, trou et autres rebords. Pas de wallie ni de wallride. Le pays du fun est un peu à la traîne sur les dernières tendances. Les mecs vous avez internet, faut se réveiller là ! C’est pas parce que tout le business du skate-jeu de type fun est à 200m de chez vous qu’il ne faut pas rester à la page. (Encore rien sur Félicien, c’est quoi ce délire ?)

Interview de Jérémie Plisson, je vais faire simple :
⁃    conducteur de train
⁃    émission des records (normalement c’est peine de mort la participation à ce genre d’émission)
⁃    emploie le terme „caisson“ inventé par certains adeptes férus de skate rue pour définir un spot de type gros gap sans longueur qui se trouve à Lyon dans le quartier de la Part Dieu. Un cd 2 titres de Félicien au premier qui m’envoie une photo dudit spot, qui par la suite a évolué pour définir un spot de type „balargue“ et démocratisé par un skater Grenoblois sponsorisé par une marque de caleçons.
⁃    sponsorisé par Rip Curl
⁃    vue dans les brioches Pitch
Voilà, plus besoin de lire l’interview, vous pouvez me remercier (surtout que l’on ne parle toujours pas de Félicien ni de la cum cum mania.)

À propos du défunt Sauce West, le plus que fanzine local dont je n’ai lu aucun numéro donc je suis plutôt mal placé pour vous en parler à part dire que le nom était nul à chier et que mettre un mec à poil en couverture c’est toujours aussi efficace.

Le quizz c’est comme tout les autres quizz. Chiant, et en plus aucune question sur Félicien ou la cum cum mania, ça devient n’importe quoi ce magazine, où est le journalisme putain ?..

On enchaine avec une petite interview de Bastien Duverdier qui nous parle de son dos, de la guitare et du fait de jouer dans une salle de spectacle grand public du nom d’Olympia. Je veux bien, tout ça c’est mignon, le blues on fait de la guitare en pleurant, boubouhou c’est triste mon Iphone et cassé, la vie est dure toute ça mais bon, là on est au pays du fun, putain ! Au pire tu fais des reprises de Patrick Sébastien, au mieux tu fais du Félicien, quoi…

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À propos de ce trick. Attention l’histoire passionnante d’un nosegrind sur un handrail kinké. Bon, je suis un peu méchant, imaginez deux mecs en train de scier un kink avec une scie à métaux et se cacher toutes les 20 min pour éviter la sécurité, tout ça pour faire une photo dans un mag qui sera oublié 1 semaine après sa sortie, ça résumait bien la puissance du skate-jeu, et le détail qui tue : un des deux scieurs de kink ne fait que du curb.

À propos de ce trick, 2ème round. Fini les rails sciés, bienvenue dans le monde fou et sans concessions de la Jersey barrier cimentée de type DIY (qui veut dire „do it yourself“. On veut nous vendre ça comme un concept subversif du genre tu n’as pas de spot, la mairie ne veut pas faire de skatepark… eh ben prends en main ton destin et construis toi-même ton spot ! Mais bon en fait tu pratiques déjà le DIY depuis l’adolescence, tu n’as pas de meuf, eh ben branle-toi tout seul, prends en main ton plaisir, yo !) Sinon c’est juste un trick de vieux fait sur une Jersey barrier de type plein-de-couleurs-flashy décorée par un artiste local. On et loin des BAKU qui font des pentagrammes et écoutent Venom non stop pendant la session.

Ensuite on trouve une petit guide des bowls et pools locaux agrémenté de quelques photos. Rien de bien folichon, et puis on s’en fout, les skateparks c’est plein de trottinettes ou de mecs en casque Redbull qui te donnent envie d’arrêter le skate. Autant se mettre bien à faire des slappy grinds et des flips fusée au soleil avec tous tes potes trentenaires voire quarantenaires bedonnants en écoutant le bon vieux tube de Félicien „cum cum mania“.

Le QCM de l’artiste local Nils Inne qui ne fait toujours pas de pentagrammes, et qui je pense n’écoute pas de black metal dans sa chambre en regardant l‘ampoule à économie d’énergie qui pendouille du plafond. Dommage pour lui, c’est con de passer à coté de si bons moments.

Après quelques dernières pages de pub, on arrive à la fin du mag qui est toujours trop court : manque toujours du texte et qui pour ce numéro spécial manque surtout de fun et de Félicien.

Je vous laisse, j’ai rendez-vous avec mes potes gothiques on va faire une messe noire derrière l’église.

Peace.
MDV