A PROPOS #17

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, regarder une vidéo imposait un équipement lourd (un lecteur VHS ou DVD et une télé), et surtout, une prise électrique. À côté de ça, les magazines, qu’on pouvait emporter sur le spot, lire dans le train ou en cours, tenaient le haut du pavé dans la hiérarchie médiatique du skate. Tout passait par les magazines. Les images devaient d’abord être imprimées pour ensuite sortir en vidéo, c’était la règle. L’inverse créait de grosses embrouilles entre les « filmeurs » et les photographes qui avaient peu de chances de voir leurs photos publiées, et ainsi être rémunérés.

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L’arrivée d’internet n’a pas vraiment changé la donne. Si les marques ont commencé à s’y intéresser pour y faire leur promo, tant que les ordinateurs étaient reliés à une prise et un modem, les magazines n’ont pas eu trop de souci à se faire. Mais l’arrivée des smartphones a tout changé. En quelques années (quelques mois ?), internet est arrivé dans toutes les poches avec ses gigas de vidéo (et de photos) et son flux incessant d’information. Les magazines ont dû réduire leur personnel, sont bien souvent devenus gratuits et beaucoup ont juste laissé tomber… Le coup fatal a été lorsque qu’Instagram a intégré la vidéo en juin 2013. Moins encombrant qu’un magazine, le smartphone s’est imposé comme outil d’information incontournable et la vidéo est devenu le principal médium du skate. Impossible pour un magazine, donc, de ne pas en parler. Après les réseaux sociaux, voici le numéro vidéo !