Boo Johnson et Dee Ostrander sont en ville pour fêter en grande pompe (ah ah) le pro-model qu’ils partagent avec Oscar Candon chez Supra. Avant que tout le monde se retrouve au bar, ils ont pu répondre aux fameuses 5 questions, cette fois à propos d’Oscar…
Oscar Johnson, Dee Candon & Boo Ostrander
[highlight]1_[/highlight]À quand remonte votre première rencontre avec Oscar ?
Dee : je crois bien que c’était il y a deux ans, quand on est allés à Londres. J’ai compris tout de suite qu’on serait toujours potes.
Boo : moi je crois que c’était à Manchester, l’année dernière. J’ai débarqué sur un tour auquel il participait et auquel je n’étais pas sensé venir. Je n’avais aucune idée de qui il était au départ, je n’avais même jamais entendu parler de lui… On n’avait pas vraiment accroché à ce moment-là, mais il est venu ensuite en Californie et c’est là qu’on a appris à se connaître.
[highlight]2_[/highlight]Qu’est qui trahit le fait qu’il soit français ?
Boo : c’est dans son attitude… quand il se fout de la gueule des Américains ou quand il essaye de prendre un bon accent Américain…
Dee : Il a un petit accent mais pas forcément français…
Boo : Son rire aussi est très communicatif !
„IL FAUDRAIT COMMENCER À L’APPELER BUBBLES“
[highlight]3_[/highlight]A quoi est-ce qu’il est meilleur que vous ?
Dee : à ne pas ou plus fumer des clopes !
Boo : ouais, ou des joints en faisant du skate… Et il sait faire de la courbe ! Dee sait en faire, mais moi, pas vraiment…
Dee : l’année dernière, pendant un tour, il a fait un 50-50 sur un rail super haut qui donnait dans un ditch et d’où l’élan était tordu puisqu’il fallait venir d’une piste cyclable, c’était dingue…
Boo : Je ne sais pas si le mot „meilleur“ est celui qu’il faut utiliser, c’est juste qu’il a fait des trucs incroyables…
Dee : il n’est pas mauvais non-plus pour faire la fête.
Boo : il tient bien l’alcool ! Ah ah !
Dee : il faudrait commencer à l’appeler „Bubbles“.
Boo : ouais, il est accroc à une série sur Netflix qui s’appelle Trailer Park Boys et un des personnages s’appelle Bubbles et il passe son temps à l’imiter, avec des grosses lunettes en carton qu’il s’est fabriqué…
Même pas chez Justine
[highlight]4_[/highlight]Quel est le trick le plus fou que vous l’ayez vu faire, à part le 50-50 dont vous parliez ?
Boo : ce n’est peut-être pas le trick le plus fou, mais c’est un truc qui m’a marqué : un nosegrind au Canada, sur un bump to barrier.
Dee : c’était un 50 50 en Angleterre sur un rail blanc, super haut. Je crois que c’est en ligne, quelque part…
[highlight]5_[/highlight]Selon vous, quand passera-t’il pro et pour quelle marque ?
Boo : C’est difficile de savoir. L’industrie du skate change tout le temps, on ne sait jamais ce qu’il va se passer. A mes yeux, ça ne devrait pas prendre très longtemps ! Mais de toute façon, il vit déjà plus ou moins comme un pro, aujourd’hui les amateurs sont meilleurs que les pros, donc ce n’est pas comme si avoir un diplôme voulait dire quelque chose…
Dee : ça arrivera bientôt… Mais c’est vrai que ce serait cool de le voir skater pour une grosse marque comme Deathwish par exemple. Mais je ne sais pas… Qui sait ce qu’il va se passer et ce qu’il a envie de faire ?
Entretien réalisé à Paris le 12 février