The only chance to avoid the Paris 2024 Olympics was to just burry yourself alive which might not be the nicest thing to do. Even when you’re not into it, unknown skateboarders in shiny uniforms popped up on mainstream medias and famous ones appeared on your feed promoting weird stuff (including themselves), when it wasn’t some of your friends posting random images from the actual location.
But one thing I noticed, is that core skateboard medias didn’t seem to cover it at all, which is an interesting fact. So I emailed some of them to know if there was anything planned in their pages, and here’s what I got.
by David Tura – Photos: AI
Pocket – Johannes Schoen “I don’t think Olympics care about skate media at all. (…) We cover a lot of events but mostly when they have a connection to street spots. (…) I would have been down for the experience of seeing it live but wouldn’t really know how to cover it for our audience and fit in with the content people like to see from us.”
Free – Arthur Derrien “Ce qui me passionne dans le skate c’est tous les aspects du truc qui font que c’est plus qu’un sport. On a des dizaines de skateurs/filmeurs/photographes aux quatre coins du monde qui tout au long de l’année bossent sur des projets passionnants, où il y a une réelle réflexion au niveau du choix des spots, du montage, du filming/cadrage photo, des musiques, etc. au point où on galère déjà à trouver le temps et la place pour promouvoir tout ça. Je me vois mal privilégier un contest comme les JO, qui, dans le but de rendre plus accessible le skate est obligé de plus ou moins réduire le skate à un sport.
Par contre qu’on soit clair : j’adore le fait qu’il y ait pleins de gens d’horizons différents qui vont être amenés à découvrir le skate grâce aux JO. Je souhaite qu’une chose : c’est que le skate leur apporte autant qu’à moi en terme d’amitié et d’experiences, et qu’au fil des années ils se rendent compte que ce qu’ils ont vu aux JO n’est qu’une toute petite partie de l’iceberg, qu’ils découvrent rapidement le reste de notre univers et qu’ à leur tour ils aillent chercher des spots de street/filmer des vidéos pour venir enrichir notre culture. C’est juste que dans cette démarche de vulgarisation, les JO simplifient et homogénéisent le skate au point ou tu te retrouves un peu désensibilisé, même si le niveau est incroyable.
Après il y a plein d’autres raisons pour lesquelles les JO de Paris au sens large foutent le cafard (comme le coût écologique du bordel ou les expulsions de SDF), et forcément le fait que le skate soit associé à tout ça ne m’enchante pas spécialement, mais vu que c’est pas ma came de base je suis pas confronté à un dilemme très difficile à naviguer: on allait pas les couvrir de toute façon.“
Jenkem – Ian Michna “We did cover it, we gambled on it! (…) I think it’s annoying to get access to it, and not super personally motivating, I guess it just feels like reporting on a bigger X-Games.”
Sundai – JP Covalsky “J’ai soutenu deux évènements en marge des JO, mais pas directement la compète. Ça ne m’intéresse pas des masses. La ligne du mag est très clairement de parler de ce qui se passe dans la rue et des acteurs qui se donnent du mal pour faire perdurer la scène. Les JO n’ont pas besoin d’un petit media pour faire parler d’eux.”
Thrasher – Michael Burnett “We’ve made some jokes about it, but the best thing we can do for something we’re not interested in is ignore it.”
Solo – Stefan Schwinghammer “Besides writing about all the shady stuff that is happening, we’re not covering it.”
There might be out there some skate mag covering it, but still, when most of the biggest ones are not interested into what’s turned into the biggest skate event of the world, we can say we’re safe. But for how long?