Troisième épisode des Echappés de l’enfer parisien. Retour dans le Val d’Oise en compagnie de Jon Monié, Vincent Boyom, Thibault Le Nours (et Guillaume Périmony à la vidéo). 35 kilomètres dans la journée, une chaîne pétée, trois parks et un p’tit bassin…
Bon, il faut bien se l’avouer, cette fois, niveau skate, on a vraiment fait le minimum. C’était pourtant pas faute d’essayer.
Détour par le nouveau park de St-Ouen-l’Aumône pour voir. On a vu.
On a donc pris le train jusqu’à Pontoise (à 40 minutes de Paris) avec dans l’idée de longer l’Oise pour rejoindre l’Isle-Adam à 15 km, en espérant trouver quelques spots sur la route. Et pour couper court à tout suspense inutile, à part un skatepark en ferraille à Auvers-sur-Oise, on n’a rien trouvé de très sauvage.
Le park d’Auvers-sur-Oise, de l’époque Van Gogh
On s’est obligés à skater le park et puis on a un peu fait les touristes avant d’arriver à l’Isle-Adam, où on connaissait l’existence d’un vieux bassin en béton qu’on avait même skaté avec une bande de lyonnais il y a dix ans (qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un article dans Sugar).
Même si on avait prévu le balai, on avait été un peu trop optimistes. Et surtout, on avait presque oublié que les courbes sont tellement lentes que c’est compliqué d’arriver sur la courbe d’en face… Mais bon, on s’est forcés un peu et au final, on est restés plus d’une heure, balayage inclus.
Monsieur le comte Thibault Le Nours de l’Isle-Adam
On a donc eu tout le loisir d’être témoin des capacités de Vincent à faire de la courbe et de constater qu’il était plus facile pour lui de faire des switch blunts que de changer les vitesses de son vélo.
Vincent Boyom, switch blunt fakie
Pour le retour, on est passés de l’autre côté de l’Oise histoire de prendre une route différente. A un moment, on a même évoqué l’idée de rentrer jusqu’à Paris à vélo (30 kilomètres), et puis on s’est dégonflés. Espérant toujours tomber sur un petit ditch caché ou une place de village intéressante, on a roulé, jusqu’à ce que la chaîne du vélo de Jon cède et mette ainsi un terme au voyage. Par chance, on était à peine à un kilomètre (en descente) de la gare de Méry-sur-Oise.
Jon Monié et Thibault Le Nours avant le drame
Bref, d’un point de vue purement skateboardistique, on n’était pas loin du vrai fiasco. D’un point de vue sportif, par contre, c’était un peu plus glorieux même si je pense qu’on a pas fait plus de 40 kilomètres. Mais d’un point de vue rigolade, là je peux peux vous dire qu’on a été bons comme en témoigne la vidéo !
Et si vous avez raté les deux épisodes précédents, c’est le moment de cliquer ICI et LÀ.