Ces mardi et mercredi derniers avait donc lieu le Paris AM. Z’auraient pu tout aussi bien appeler ça le PanAM que ça aurait été marrant mais visiblement, chez Nike, ils ont encore des progrès à faire en matière de marketing. Mettre un swoosh sur le toit tu Palais de Tokyo c’est bien joli mais bon, moi je l’aurais mis sur la Tour Eiffel, on l’aurait mieux vu. Enfin bref, les mecs de Nike, la prochaine fois appelez-moi si vous avez besoin de conseils pour votre petit contest parisien.
Hermann Stene, BS tail shove it
Le contest avait lieu au Dôme. Dans le bassin, pas sur les ledges ni sur le 3-plat-3. Ni le 3-plat-4 qui en prend plein la gueule en ce moment (on en reparlera). Vidé pour l’occasion, un skatepark pas très original mais tout ce qu’il y a de réglementaire avait été installé au fond, du bassin, du Dôme, pas de la Tour Eiffel, et s’y est tenu un contest réservé aux amateurs. Une chance pour Max Géronzi car un jour plus tard, il n’aurait pas pu y participer (il est passé pro dans la soirée de mercredi). Mais bon, vu qu’il n’a pas participé, le problème ne s’est pas posé. Oubliez donc ces deux dernières phrases.
Igor Kaldikov, BS 50-50 no comply fakie 5-0 revert
Par contre, Aurélien Giraud, vu que lui n’est pas pro (même s’il gagne probablement plus que la plupart des pros français – d’où la question à laquelle il faudra bien répondre un jour : qu’est-ce qu’un pro ?), a participé. Et vous n’allez jamais le croire : il a gagné. C’était complètement inattendu mais c’est probablement parce que c’est le seul à avoir un coach. Comme quoi, ça sert à quelque chose d’avoir un coach. Et ce n’est pas la mode des coach-jackets dans le skate par hasard.
Jonathan Jean-Philippe, varial heelflip crooked grind
À la deuxième place on retrouve Vincent Milou, et à la troisième le russe Igor Kaldikov. Pas moyen de me souvenir de la place de Steve Ramy par contre. Pardon pour cette négligence, Steve. Bref, voilà, vous savez tout, comme si vous y étiez. Ne me remerciez pas, c’est mon boulot.