THE OSKI DOCUMENTARY

Oski, qu’on a découvert en 2011 sous le nom de Oskar Rozenberg Hallberg dans The Polar Skate Co. Promo et pour être l’un des deux premiers riders Polar (avec David Stenström devenu lui David Moreau), n’est pas à proprement parler un contest boy ni un thrasher mais évolue quelque part entre les deux, parfois d’un extrême à l’autre, sans que cela ne pèse sur son image. 

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Oski fait son truc, mène sa barque un peu tout seul dans une direction inconnue qu’on a tous envie de découvrir. Et c’est là sa force, alliée à un style et un talent incontestables : Oski est souvent là où on ne l’attend pas.

C’est ainsi qu’il a décidé d’aller faire les JO, sans vraiment savoir dans quoi il s’embarquait, et surtout quelles conséquences cela allait avoir sur sa santé, mentale et physique.

Et c’est précisément ce que le film raconte, dans la plus pure tradition des documentaires modernes (on a même droit à une larme à la fin), avec son lot d’intervenants et de gros plans à grosse profondeur de champ, sans pour autant tomber dans les superlatifs caricaturaux à l’américaine.

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Plus d’une heure quarante et pourtant peu de longueurs. Oski se dévoile autant qu’il parvient à se cacher, accepte l’intrusion de la caméra dans son intimité, et en emporte même une à Tokyo pour continuer à produire des images quand le réalisateur n’est pas autorisé à s’y rendre (pour cause de restrictions COVID).

Oski joue le jeu. Il se filme au réveil, signe des autographes, répond aux questions débiles des journalistes sportifs, participe aux entraînements, aux tests et à toutes ces conneries liées aux JO (désolé, j’ai pas pu m’en empêcher), se trouve un casque à paillettes et va faire ses runs, sous la pression. Il est le seul représentant de la Suède dans cette nouvelle discipline.

Et malgré tout, du haut de ses 24 ans, il garde la tête froide. Il reste humble, calme, honnête. Parce qu’il sait qu’une fois tout ça derrière lui, il retournera boire des bières avec ses collègues de chez Polar au DIY du coin, entre un air tweaké et une variante de BS noseblunt inédite…

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The Oski Documentary, 1h47. Réalisé par Jonathan Lomar. En salle au PSSFF le samedi 24 septembre à 16:30 en VOST (8,5€, réservation ICI). Bande annonce .